Quand les résultats sont tombés, le silence dans la pièce était presque étouffant. Mon mari fixait la feuille, les yeux écarquillés, comme s’il venait de voir un fantôme. Je l’ai regardé, attendant qu’il dise quelque chose. Finalement, il a murmuré d’une voix à peine audible :
— « Ce n’est pas possible… »
Je me suis approchée, j’ai pris le papier de ses mains tremblantes. Mon regard s’est accroché aux mots qui allaient bouleverser notre vie : 0 % de lien biologique entre lui et notre fils. Mon cœur a raté un battement. Pas de colère, pas de culpabilité en moi… juste une incompréhension totale. J’étais sûre, absolument sûre, qu’il était le père.
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Mon mari s’est levé, a fait quelques pas dans le salon, puis s’est tourné vers moi, les traits crispés.
— « Il faut que je t’avoue quelque chose… »
Ses mots ont glacé l’air autour de nous. Il m’a raconté qu’à dix-neuf ans, après un grave accident de voiture, il avait subi des blessures qui l’avaient rendu, selon les médecins, incapable d’avoir des enfants. Il n’avait jamais osé m’en parler, persuadé que notre fils était un miracle.
Mais si ce n’était pas son fils… comment expliquer que je n’avais jamais été infidèle ?
Pour en avoir le cœur net, nous avons fait un second test, cette fois-ci en incluant mon ADN. Les résultats sont arrivés une semaine plus tard, et là… le sol s’est dérobé sous mes pieds : selon la science, je n’étais pas non plus la mère biologique de l’enfant que j’avais mis au monde.
Les souvenirs de la maternité ont afflué dans ma tête. La fatigue, les heures interminables, les infirmières qui entraient et sortaient… Et si, dans ce chaos, quelque chose d’impensable s’était produit ?






