« À présent que ton mari est mort, pleure un bon coup, fais ta valise et ne reviens jamais ! » m’a lancé ma belle-fille pendant le dîner. Mon fils s’est contenté de sourire et d’acquiesce

Reprendre son souffle… et sa vie

J’ai quitté la grande maison sans fracas. Un petit pavillon au bord de la mer, une table en bois brut, un banc tourné vers l’ouest. J’y ai appris à aimer le bruit régulier des vagues comme on aime un métronome : ça rythme les jours.
Le travail de l’entreprise familiale, repris sereinement par une équipe solide, a continué de tourner ; je recevais des nouvelles claires, des bilans trimestriels, des échéances respectées. Là aussi, pas de miracle : du suivi, des preuves, un tempo.

 

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