Franchises en hausse, plafonds doublés, paiement direct en pharmacie : le gouvernement veut faire contribuer davantage les assurés pour renflouer la Sécurité sociale. Une réforme qui pourrait faire grimper le reste à charge annuel jusqu’à 200 euros.
Dans le cadre du plan d’économies sur les dépenses de santé, le gouvernement souhaite augmenter les franchises médicales et les participations forfaitaires, selon BFM. Des montants qui ont doublé depuis le 31 mai 2024. Pour l’heure, elles sont plafonnées à 100 euros par an, mais pourraient augmenter jusqu’à 200 euros, divisés entre médicaments, consultations médicales, radiologie, transports sanitaires ou encore séances de kiné. Par ailleurs, elles devront être payées directement en pharmacie, et non déduites des remboursements. Pour la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, c’est une manière de «responsabiliser les assurés», a-t-elle expliqué dans une interview au Monde, du 27 juillet dernier.
Un changement d’ampleur, car désormais, ni la Sécurité sociale, ni les complémentaires santé ne rembourseront les montants de ces franchises, sauf exceptions. Alors, pour les patients atteints de maladies chroniques, c’est une hausse déterminante de leurs dépenses personnelles. Un virage serré que le gouvernement dit assumer, afin de «sortir de l’illusion du tout gratuit», et d’arriver à réaliser 700 millions d’euros d’économies dès 2026.
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