Chez une personne en bonne santé, l’infection passe souvent inaperçue, ou ressemble à un simple coup de fatigue. Mais chez les femmes enceintes, les bébés à naître ou les personnes au système immunitaire affaibli, les effets peuvent être bien plus préoccupants. C’est pourquoi il est important de connaître les bons réflexes, sans tomber dans la paranoïa.
Maladie des griffes du chat : un danger sous-estimé
Autre affection souvent ignorée : la maladie des griffes du chat. Elle est provoquée par une bactérie nommée Bartonella henselae, transmise par la morsure ou la griffure d’un chat, même de manière involontaire pendant le sommeil. Et c’est justement là que le risque augmente : quand un chat dort dans le lit, il peut, en bougeant ou en jouant, griffer légèrement son humain sans qu’il ne s’en aperçoive tout de suite.
Les symptômes ? Une rougeur locale qui peut évoluer en ganglion douloureux, accompagnée de fièvre, de fatigue et parfois de complications plus graves chez les personnes immunodéprimées. Ce n’est pas la maladie la plus fréquente, mais elle mérite d’être connue, surtout si l’on a des enfants en bas âge, des personnes fragiles à la maison… ou simplement si l’on dort profondément, sans sentir la moindre petite griffe nocturne !
Teigne, allergies et parasites : ces autres risques à connaître
Parmi les menaces silencieuses, la teigne figure en bonne place. Il s’agit d’une infection fongique hautement contagieuse, que les chats peuvent porter sans symptôme visible. Lorsqu’ils dorment au contact direct de la peau ou des draps, le champignon peut facilement se transmettre à l’humain, provoquant des plaques rouges, irritées et très contagieuses. Ce type de mycose nécessite un traitement dermatologique et parfois un assainissement complet de la literie.
Autre problème fréquent : les allergies. Les poils, les squames et la salive des chats contiennent des allergènes puissants, qui peuvent s’accumuler dans la chambre et déclencher des crises d’asthme, des rhinites chroniques, voire des troubles du sommeil. Et n’oublions pas les parasites externes comme les puces ou les acariens, qui peuvent s’inviter dans les draps et piquer l’humain pendant la nuit, avec à la clé démangeaisons, lésions cutanées… et parfois des réactions plus sérieuses.
On garde les câlins, mais avec quelques précautions
Heureusement, il est tout à fait possible de continuer à chouchouter son chat sans s’exposer inutilement.
LA SUITE AU PAGE SUIVANTE






