Son corps le démangeait sans relâche, et des plaques rouges se répandaient sur sa peau comme une traînée de poudre. Au début, j’ai cru à une simple allergie, peut-être une réaction à un nouvel assouplissant ou à un aliment.Nous avons essayé des antihistaminiques et des crèmes apaisantes, mais les démangeaisons n’ont fait qu’empirer et l’ont empêché de dormir la nuit. Inquiète, je l’ai finalement emmené chez le médecin, espérant une solution rapide et un peu de réconfort.
L’expression du médecin a changé en examinant ses symptômes ; son ton décontracté est devenu sérieux. Il a prescrit des analyses de sang et une IRM, chuchotant aux infirmières.
Mon estomac s’est noué d’horreur en voyant l’équipe médicale se déplacer avec une rapidité tendue. Quelques jours plus tard, le diagnostic est tombé : non pas une allergie, mais un cancer. Le mot m’a frappée comme un coup dur, et pendant longtemps, je n’ai pas réussi à le comprendre.Soudain, nos vies se sont transformées en visites à l’hôpital sans fin, en traitements et en un poids écrasant d’incertitude. Les démangeaisons que nous avions initialement considérées comme un léger désagrément étaient désormais un sombre rappel de la propagation de la maladie dans son corps. Je l’ai vu endurer la chimiothérapie ; ses forces diminuaient à chaque traitement, et il ne s’est jamais plaint. Dans les moments de calme, je parcourais les premiers signes, me demandant si nous aurions pu le détecter plus tôt, si seulement j’avais cherché des réponses plus tôt.






