
Une enseignante frappée par une élève après lui avoir demandé de retirer son voile
Réaction de l’avocat de l’enseignante (6/12)
L’avocat de l’enseignante, Me Eric Cattelin-Denu, a salué la décision du tribunal, la qualifiant de message fort à l’égard de ceux qui menacent la laïcité. Il a rappelé que l’enseignante avait agi pour défendre les principes de la République et que sa réaction était motivée par la nécessité de faire respecter les règles en vigueur. L’enseignante, encore sous le choc, a témoigné de sa crainte d’être accusée d’islamophobie malgré son intention de faire respecter la loi.
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Références aux tragédies passées (7/12)
Le procès a également été marqué par des références aux tragiques événements ayant touché le monde enseignant, tels que les assassinats de Samuel Paty et Dominique Bernard. Ces références ont souligné la nécessité de protéger les enseignants et de garantir leur sécurité dans l’exercice de leurs fonctions. L’avocat de la lycéenne a toutefois regretté que l’affaire ait pris une telle ampleur, affirmant qu’elle aurait dû rester dans le cadre scolaire.

Application de la loi par la procureure (8/12)
La procureure a insisté sur le fait que la loi s’applique à tous et que les signes religieux n’ont pas leur place dans les écoles de la République. Elle a rappelé que l’enseignante est la seule victime dans cette affaire et que son autorité doit être respectée. Le tribunal a finalement décidé d’aller au-delà des réquisitions du parquet en imposant une peine de sursis et des mesures éducatives à l’élève.
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